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dimanche 13 décembre 2009

lundi 6 juillet 2009

Clap de fin

Derniere journee en Asie Centrale, ici a Tashkent. Je m ennuie un peu, j ai deja la tete en Bretagne pres de ma petite famille. J ai retrouve Olga et Arthur, nos retrouvailles sont formidable, on a passe la journee a visiter l antenne de tv haute de 375 m puis on va a la fete foraine, se defier au ping pong, jeux de tirs et autres auto tamponneuses. C est genial. Je leur offre apres ca un super resto iltalien pour les remercier de leur gentilesse. On doit encore une fois, ils veulent m accompagner a l aeroport.
Pourquoi j aime voyager est une question a laquelle les sociologues savent sans doute repondre a ma place. Mais pourquoi ce voyage la ? De nos jours, il est aussi aise d entreprendre un voyage que difficile d en trouver la justification.
J aime le voyage car cela nous expose a nous meme, en nous confrontant a des experiences inedites. On decouvre pleins de choses, on rencontre beaucoup de gens, nos sens sont en permanence attentifs a l environnement qui nous entoure. C est d une richesse inouie. Tout ces souvenirs sont pour moi un tresor fabuleux que je garde dans ma memoire.
Ce choix de voyager est pour moi tres precieux car aujourd hui, notre mode de vie occidental nous fait jouir d une liberte qui peut etre vecue aussi bien comme une benediction que comme un calvaire. Notre "savoir" nous impose des choix et donc des renoncements qui peuvent etre source d amertume.
Je ne voulais pas poste le dernier message de ce blog sans remercier toutes ces personnes rencontres sur les routes de Chine, du Pakistan, du Khyrgizstan et d Ouzbekistan. Ca ete un immense bonheur de partager ces moments la, de se rendre compte a quel point l Homme est bon.
Je voulais remercier egalement Geoff pour m avoir conquis dans l idee d entretenir ce blog, de m avoir depanne sur les petits problemes informatiques que j ai rencontre et parfois de m avoir soutenu quand le moral n etait pas bon, merci de ta disponibilite.
Merci aussi a vous de m avoir suivi, merci pour vos commentaires toujours sympas, droles et pertinents.
Merci la vie de toute cette richesse que tu nous offre.
Un grand MERCI a Morgane, Louise et Leonie de m avoir permis de vivre cette experience pleinement, impatient de les retrouver, elles m ont manque tout au long de ce voyage.
Pour finir, je veux dire combien ma famille et mes amis font de mon retour en Bretagne la plus belle des destinations.

"Plus le temps avance, plus il me semble que j ai laisse dans les lointains de l Asie Centrale quelque chose de bien cher que l Europe ne peut pas me rendre. C est que la bas pousse une herbe bien precieuse : c est la liberte, liberte sauvage il est vrai mais exempte d entraves et presque absolue"
Prjevalski, explorateur

samedi 4 juillet 2009

Derniere etape a Samarcande

Apres 6 heures de voiture a traverser le desert du Kyzilkoum entre Khiva et Boukhara dans une chaleur prersque surrealiste, je retrouve Madina et Elios (les proprietaires de la guest house a Boukhara). Je suis content de les revoir, ils m avaient super bien acceuilli lors de ma premiere visite chez eux. Je passe la nuit ici et je pars le lendemain matin pour Samarcande, qui est la derniere etape de mon voyage avant de rejoindre Tashkent pour prendre l avion.
J arrive a Samarcande par le train express vers 11 h 30. Cette ville evoque a elle seule la route de la soie. Le temps de poser mes bagages a la Bahodir guest house (7 dollars petit dejeuner inclus) et me voila face a cette fameuse place du registan. Les monuments sont sublimes et demesures, j en prends plein les yeux. Les jardins de fleurs autour sont magnifiques, les proportions et l originalite de cette place degage un charme tout particulier. Sa conception n a pas d equivalent dans toute l Asie Centrale et la chaleur des habitants de la ville ne fait que s ajouter au plaisir de la visite. Je continue ma deambulation dans Samarcande a travers les bazars et les autres endroits a voir dans cette ville. Je n ai pas beaucoup de temps, j ai fait l erreur d acheter mon billet de train pour Tashkent, je suis oblige de quitter la ville demain matin vers 11 h 00. Je fais l impasse sur certains monuments faute de temps. Tant pis pour moi. Le soir venu, apres avoir appele Morgane, je trouve un petit restaurant sympa ou je rencontre un espagnol. On mange ensemble, il me raconte qu il arrive d Espagne avec sa grosse moto style Paris-Dakar. Il voyage uniquement avec sa moto partout dans le monde, il ecrit en meme temps son periple pour le journal El Pais. Il parle beaucoup, il me fait beaucoup rire et on se marre bien ensemble. A la fin du repas, il me propose une ballade de nuit dans Samarcande, sur sa moto biensur. On ride 20 minutes dans la ville, je lui indique le chemin pour aller voir les principaux edifices eclaires. C est un regal d etre sur la moto, de basculer d un endroit a l autre en moins de 5 minutes, les cheveux dans le vent.
Il n a pas d hotel, je lui montre ou je loge et decide de prendre une chambre ici. Les proprietaires de la guest house sont tres impressionnes par la moto, c est vrai qu elle est enorme cette moto avec tout ces bagages dessus.
Apres une derniere biere ensemble on part se coucher.
On se croisera le lendemain matin au petit dejeuner pour se dire au revoir.

jeudi 2 juillet 2009

Ou est passe l esprit de Khiva ?

Je me reveille le matin, bien repose de ma nuit de sommeil. Il y a un ventilateur dans la chambre et ca m a bien aide a m endormir. Je loge dans un petit B and B a l interieur des murs. Prix de la nuit, petit dejeuner inclus 7 dollars. Je recontre un couple d Allemand, on discute ensemble et ils me donnent un ticket donnant acces a toutes les madrasa et a tout les musees de la ville. Le ticket est valable deux jours et ils quittent la ville demain. C est un beau cadeau qu ils me font. Le prix du ticket coute quand meme 8 ou 9 dollars. Apres les avoir remercie, je me precipite dans ces ruelles dont on m a tant parle. Et la grosse deception, je decouvre une ville presque morte, aucune vie. Certes les monuments sont incroyables mais l ambiance de cette cite, jadis tres animee, a completement disparue. A l interieur des murs, on voit que des restaurants super cher, des boutiques a souvenirs et autres stands a touristes tels que internet et boutique photo.
A part les restaurateurs et les vendeurs de souvenirs qui s ennuient a attendre qu un touriste s arrete a leur stand, on ne voit aucune autre personne locale. Ca ressemble a une ville-musee, tout a etait transforme en business a touriste. Je profites malgre tout du ticket qu on m a offert pour visiter l ensemble des choses a voir, il y a quand meme de superbes monuments a admirer. Je suis surpris et carrement decu. C est decide demain je retourne a Boukhara avant de rejoindre Samarcande.

mardi 30 juin 2009

Chez les Karakalpaks

Apres 15 heures de train de nuit de Boukhara a Kungrad (20 dollars), j arrive en fin d apres midi, epuise par le trajet et la chaleur. A la descente du train, tout le monde me regarde, je suis le seul touriste. J apprendrais plus tard qu aucun touriste ne s arrete ici, d ailleurs il y a aucune structure touristique. J ai une faim de loup et j ai du mal a me reperer dans cette ville, bien loin des circuits touristiques. Je trouve finalement un petit "cafe" (restaurant en russe), ou je mange des samsa, sorte de friands a la viande et au gras de moutons avec des oignons. Je demande ensuite au jeune garcon qui m a servi et qui parle un peu anglais si il y a un hotel dans la ville. Il demande a sa mere qui reponds dans la foulee "nieto" (il n y a pas). Bien embete de me voir la, la mere du jeune garcon lui demande de m accompagner dans une maison ou on va pouvoir m aider. Apres 5 minutes de marche, on arrive dans une maison ou un jeune homme (Alkilbek) et lui aussi surpris de me voir. Il controle mon passeport et me questionne sur le pourquoi de ma presence ici. Il m inspire pas confiance, je reste attentif. On lui explique la situation et il semble egalement embarrasse, que faire de ce touriste. Il prends son telephone, appelle la police puis appelle une amie a lui qui parle anglais. Cette histoire commence a sentir mauvais, je commence a m inquieter sur mon sort, je me vois passer la nuit au poste. La fille que j ai au telephone me demande de regagner Noukous (a 120 km au Sud en taxi), il n est pas possible pour moi de rester la. Je lui dis que je suis fatigue et que je n ai pas les moyens de payer un taxi jusqu a Noukous. Je lui dis que je veux juste aller a moinaq (mer d Aral) demain matin. Apres 3 ou 4 autres coups de telephone, Alkilbek me conduit dans une maison ou vie une famille ouzbek. Il me presente a ces gens et me montre une piece qui me servira de chambre pour la nuit (prix 3000 Sum soit a peine 2 dollars). La situation devient n etant moins stressante. Alkilbek m assure qu il n y a pas pas de probleme et que je n ai pas de soucis a me faire. Il m a senti tendu et cherche a me rassurer. On part tout les deux au restaurant, il m offre meme une biere et m explique que demain il viendra me chercher pour me conduire a la station des taxis collectifs pour aller voir la mer d Aral et ces fameux bateaux rouilles. Le contact est devenu tres amical, on rigole meme ensemble. Me voila rassure.Le lendemain matin, Alkilbek est a l heure, il arrive a 8 heures a la maison. Je suis deja pres et on part dans la foulee pour la station de taxis. Sur le chemin, il me donne des indications concernant le trajet et le tarif, il me demande aussi si ma nuit fut bonne et si je n ai pas ete embete par les puces. Par politesse je lui dis "non", en fait j ai ete bouffe par les puces. On se quitte 30 minutes apres, il doit aller au boulot. J attends une bonne heure avant que le taxi se remplisse, meme le chauffeur perd patience. J arrive a Moinaq vers 11 heures. Il fait chaud et la ville et d une grande tristesse. Autrefois, cette ville etait un grand port sur la mer d Aral. Aujourd hui la mer se trouve a au moins 100 kilometres d ici. Cette ville est tristement celebre pour le reste de sa flotte de bateaux de peche qui reste echoue sur le sable, ronges par la rouille.
Je reste une bonne heure ici, j essaie de trouver au loin cette fameuse mer qui a disparu, en vain. Pour retourner a Kungrad, je retrouve le chauffeur de l aller, il savait que je ne resterai pas longtemps, son taxi est plein, on part aussitot.
Ce poursuit une journee marathon d une ville a une autre, de taxi a un autre, pour arriver a Khiva en fin de journee. 500 kilometres en une apres midi (120 km/heure de moyenne et seulement 10 dollars, la classe). Je suis fatigue et j attends qu une chose, dormir.

samedi 27 juin 2009

La magie bleue de Boukhara

On arrive le matin vers 8 h 00, Arthur veut absolument me presenter sa mere. C est avec plaisir que j accepte cette proposition. Apres 10 minutes de taxi (ils ne veulent toujours pas que je paye), on arrive dans une petite maison dans un quartier tranquille de la ville. Sa mere nous attends, elle nous a prepare un petit dejeuner de roi. Il y a de tout : the, gateau, oeuf a la coque, tomate, concombre, fromage, saucisson, pain, confiture, beurre et meme des petits bonbons. Un vrai regal.
Une fois ce petit festin fini et apres avoir dit "au revoir", Arthur et Olga veulent m accompagner dans le centre pour m aider a trouver un lit pour la nuit. Apres 10 minutes de recherche, on trouve un petit B&B sympa, un peu a l ecart et dans un endroit calme (8 dollars la nuit, petit dejeuner inclus). On se quitte avec de franches poignees de mains, on va se revoir sur Tashkent avant mon retour pour la france.
Une fois mes affaires posees dans la partie de la chambre qui m est attribue, je pars a la decouverte de cette ville sainte qui a l air tout a fait etonnante et splendide.
On est toujours le matin et la chaleur est deja ecrasante, il fait 36 degres alors qu il est a peine midi.
Je suis bluffe par la beaute de l architecture de toutes ces mosquees, madrasa et autres petits sanctuaires ou bazar couvert. Tout ces domes bleus sont une pure merveille artistique. La decoration est d un raffinement extreme et mes yeux sont impressionnes d une telle beaute. Ca me rappelle certains batiments de Venise (un peu de pub Silvia pour Venise qui est aussi une ville a l architecture incroyable, inspire aussi d Asie centrale je crois). Dire qu a la meme epoque, en Europe, on contruisait les chateaux fort. C est un vrai plaisir de deambuler dans Boukhara, admirer toute cette finesse architecturale, discuter avec les gens qui sont d une grande gentillesse. Toujours pret a discuter 5 minutes avec toi, c est toujours tres sympas d echanger quelques mots avec eux, beaucoup d entres eux connaissent un peu de francais et certaines stars du showbizz francais. J ai remarque qu ils apprecient beaucoup la France et la langue francaise.
Ces gens sont aussi tres fier de leur ville, ils n hesitent pas a vous aider a trouver votre chemin dans ce dedalle de ruelles. On sent que c est un vrai plaisir pour eux de voir les touristes s interresser a leur ville. Boukhara reste une ville tres touristique, il n y a pas beaucoup de touriste encore mais on voit facilement toute les infrastructures d accueil. Les hotels sont nombreux, du plus modeste sans climatisation au plus luxueux avec climatisation, sauna ..., je vous laisse imaginer la prestation d un hotel a 150 euro la nuit dans un pays ou le salaire moyen est de 160 euro.
Apres une bonne ballade dans la vieille ville, je me dirige a l office de tourisme, je dois reserver mes billets de train pour demain, je pars pour Moinaq et la mer d Aral, tout a l Ouest du pays (17 heures de train). La chaleur me rend faineant et je n ai pas envie d aller jusqu a la gare pour reserver mes billets. Je passe par l office du tourisme qui me prend 6000 Sum de comission soit 3 dollars a peu pres, pour un billet qui me coute au final 45 000 Sum soit 25 dollars en train couchette.
Il parait que la mer d Aral est un endroit a la fois fascinant et glauque. Tout ces vieux bateaux rouilles, echoues sur le sable ou dans le port sans eau, dans une ville typiquement Russe. J ai hate de voir ca.

Bon anniversaire les jumeaux

Yann et Gael,

Je vous souhaite un joyeux anniversaire, j imagine que ca va etre la grosse fete pour celebrer votre 32 eme anniversaire. J en profite egalement pour vous souhaiter pleins de bonnes choses, le meilleur bien evidement.
Impatient de vous revoir aussi, je penses regulierement a vous.

Grosses bises a vous deux, Pascale, Marie et a Camille.